Collection Profil – Profil d’un auteur

Tous ces ouvrages, anciennement publiés dans la collection profil d’un auteur chez Hatier, sont repris ici grâce au soutien de Laurence Hansen-Løve, ancienne directrice de la collection.

Platon par Jérôme Laurent

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Présentation complète et accessible de l’oeuvre du philosophe de l’antiquité le plus connu. L’orientation politique de sa démarche ne fait aucun doute. Platon a inventé la philosophie. Quel est donc le statut du discours philosophique, qui n’est ni un texte littéraire, ni une démonstration scientifique, mais une argumentation dialectique? C’est la rationalité du monde dans son ensemble que cette parole cherche à faire voir. Tout phénomène sensible s’explique, selon Platon, par une réalité que saisit notre intelligence : une Idée, ou «forme intelligible». Seule notre âme, indépendamment de l’expérience sensorielle, peut rencontrer les Idées. La contemplation de ces Idées n’est pas, cependant, une fin en soi puisque le philosophe doit non seulement savoir, mais aussi agir dans la Cité. Dès lors, la philosophie a selon Platon une finalité essentiellement morale».

 

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Descartes par Ferdinand Alquié

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 «La philosophie de Descartes se présente à la fois comme un ordre de raisons et comme un itinéraire spirituel. Négliger l’un de ces aspects serait mutiler Descartes, réduire les vérités irremplaçables qu’il nous enseigne soit à la cohérence sans intérêt d’un système parmi les systèmes, soit à la particularité anecdotique d’une psychologie. La leçon de Descartes est autre. Tout jeune, il avait promis à Balzac (J.-L. Guez de Balzac, ami de Descartes) une « histoire de son esprit »: dans le Discours, il écrit cette histoire ; dans les Méditations, il révèle qu’elle est l’histoire de l’Esprit lui-même, et donc que la découverte, temporelle et vécue, de la vérité est pour l’homme le dernier mot de la métaphysique.»

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Descartes par Daniel Pimbé

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«Marquée par un certain mépris pour l’histoire, la volonté de rompre avec la tradition, le refus des héritages, la philosophie de Descartes a, précisément pour ces raisons, fait histoire au plus haut point, instauré une tradition, constituant pour la pensée occidentale un héritage majeur. À la différence de « leibnizien » ou de « spinoziste », l’adjectif « cartésien » ne dénote pas seulement pour nous tel ou tel aspect de la doctrine, mais son influence plus ou moins lointaine, la reprise sous des formes différentes d’une inspiration typique, comme si elle était une constante de la réflexion : il y a eu, il y aura encore des « cartésiens ». […] Finalement, l’héritage cartésien est avant tout l’héritage du refus des héritages. Être cartésien, en philosophie, c’est rompre avec tout ce qui fait qu’on est déjà en chemin, s’assurer soi-même du véritable commencement, reprendre pour son compte le mouvement qui va du doute au cogito, ainsi qu’a voulu le faire Husserl dans les conférences qu’il prononça à la Sorbonne en 1929, sous le titre de Méditations cartésiennes. Ce mouvement sera toujours à reprendre.»

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Spinoza par Daniel Pimbé

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«Pour cette présentation d’ensemble de la philosophie de Spinoza, nous nous efforçons de suivre et d’analyser les démonstrations de l’Éthique. Le Court traité et le Traité de la réforme de l’entendement ne sont en effet que des ébauches partielles d’un projet que seule l’Éthique développe intégralement : la libération de l’homme par la connaissance, qui est sa véritable puissance. Les traités politiques eux-mêmes ne peuvent être correctement compris qu’en fonction de ce projet ; seul le chapitre 4 de cet ouvrage porte donc sur le Traité politique.» Présentation très accessible d’une oeuvre difficile mais passionnante.»

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Nietzsche par Daniel Pimbé

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«Dans cette étude de la philosophie de Nietzsche, nous suivons un itinéraire qui mène de la doctrine de la volonté de puissance (chap. 1) à la doctrine de l’éternel retour (chap. 5). La volonté de puissance est la vérité de la vie : vérité insupportable, vérité telle que l’homme risque d’en mourir, mais que supportera le surhomme, capable de vouloir le retour éternel. Entre ce point de départ et ce point d’arrivée, il faut suivre un long détour, que justifie le phénomène étrange appelé « nihilisme » : par ce mot, en effet, Nietzsche désigne une puissance hostile à la transvaluation, l’ennemi qu’il combat ; mais il désigne également, en un sens, sa propre philosophie, et le projet de transvaluation. Tout le problème de Nietzsche est dans cette connivence entre les valeurs qu’il faut détruire et la destruction elle-même. Le nihilisme sera d’abord illustré par l’auto-destruction de la morale (chap. 2), puis révélé par l’impuissance des hommes, même supérieurs, à surmonter la mort de Dieu (chap. 3), et enfin atteint dans son cœur, qui est l’esprit de la vengeance, le ressentiment de la volonté contre le temps (chap. 4).»

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Freud par Jean Lefranc

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Voici une présentation très complète de l’oeuvre de Freud, qui a fortement marqué le 20ème siècle et dont le dialogue permanent avec la philosophie ne cesse d’être fécond. «S’il est généralement admis que la psychanalyse freudienne a renouvelé l’ensemble des sciences dites humaines, ses rapports avec la philosophie sont beaucoup moins reconnus. Maurice Merleau-Ponty plaçait Freud parmi les « philosophes du dehors », philosophe puisque ses oeuvres appartiennent de fait à l’histoire récente de la philosophie, du dehors, puisque Freud lui-même n’a jamais voulu s’exprimer qu’en tant que médecin. Voilà qui semble clair, sinon simple, et l’on conviendra que la philosophie porte intérêt à la psychanalyse comme à toute nouvelle science ou doctrine scientifique d’importance ; elle réfléchit sur la théorie freudienne de l’inconscient comme elle réfléchit sur la théorie einsteinienne de la relativité. Freud ne semble en effet ne rien proposer d’autre quand il affirme, comme en s’excusant, son éloignement de la philosophie : «Cette attitude m’a été grandement facilitée par une incapacité fonctionnelle».
Pourtant ni les philosophes ni Freud lui-même ne s’en sont tenus à une simple question de philosophie des sciences, et il ne faut pas se laisser prendre à une modestie affectée plus d’une fois démentie dans la carrière de Freud».

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Publié le 20/07/2021
Modifié le 20/07/2021