Descartes, Leibniz et Spinoza en version numérique

Descartes, Les passions de l'âme

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Publié par Descartes en 1649, peu de temps avant sa mort, Les passions de l'âme s'inscrivent dans le prolongement de la correspondance avec Elisabeth de Bohème, à laquelle le texte était à l'origine destiné. L'ouvrage est centré sur les rapports entre l'âme et le corps et surtout sur leur différence, qui est, selon l'auteur, «le meilleur chemin pour venir à la connaissance de nos passions » (art.2).Pour Descartes les passions peuvent se concilier avec le bonheur car la sagesse « enseigne à s'en rendre tellement maître et à les ménager avec tant d'adresse, que les maux qu'elles causent sont fort supportables, et même qu'on tire de la joie de tous.» (art. 212)

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Descartes, Méditations métaphysiques

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Ces méditations sont une expérience philosophique. L'usage du terme « méditation », peu courant en philosophie, ne s'est pas fait par hasard : il s'agit d'une introspection, il s'agit de narrer le cheminement d'une réflexion plutôt que d'exposer un traité qui constituerait un ensemble de raisonnements déductifs. Un philosophe nous présente son expérience, il nous appartient de refaire la même, et non pas seulement de lire l'œuvre comme un simple manuel.
Le but de cette réflexion est de trouver des fondements solides à la connaissance. Qu'est-ce qui me permet de croire que je connais des vérités ? La première étape consistera à rejeter tout ce qui est douteux, afin de trouver quelque chose qui ne le soit pas. La conséquence de cela sera que tout se trouvera rejeté, à l'exception d'une chose : moi comme sujet pensant, donc existant (le fameux cogito cartésien). S'ensuit la reconstruction de la connaissance, sur la base de la certitude. On découvrira comme première certitude notre propre existence, puis celle de Dieu, puis celle des essences et enfin celle des existences.

Il s'agit donc dans cette œuvre de balayer les anciens préjugés et de repartir sur des choses certaines, pour lesquelles le doute n'est plus possible. (wikipédia)

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Descartes, Le discours de la méthode


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Le Discours de la méthode (sous-titré pour bien conduire sa raison, et chercher la vérité dans les sciences), publié en 1637, est le premier texte philosophique écrit par René Descartes. Ce texte a été écrit directement en français par Descartes, qui voulait ainsi s'opposer à la tradition scolastique qui avait pour habitude d'écrire en latin. Le discours de la méthode est ainsi le premier ouvrage philosophique écrit en français.
Descartes disait de son discours qu'il le voulait accessible « même aux femmes ». Dans ce court discours divisé en six parties, Descartes expose sa philosophie selon laquelle il faut douter de tout pour établir toutes les vérités qui ne résistent pas au doute. Ainsi, avec comme ennemie la précipitation et les préjugés, il espère pouvoir fonder une morale stable et acceptée de tous.
C'est dans ce discours que l'on retrouve la célèbre phrase « je pense donc je suis » (cogito, ergo sum), c'est la base de toute connaissance, la première chose dont on ne peut douter : je peux douter de tout sauf de mon doute, c'est-à-dire de l’existence de ma pensée pendant que je doute. Descartes rompt avec la tradition antique et judéo-chrétienne de la philosophie. Il juge la scolastique trop « spéculative » et déclare que les hommes doivent se « rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » (VIe partie). (Wikipédia)

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Descartes, Correspondance avec Elisabeth

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En 1643, lorsque la princesse Elisabeth écrit pour la première fois à Descartes, elle cherche des éclaircissements sur sa philosophie. Exilée de Bohême avec sa famille, elle a 25 ans et ne trouve personne dans son entourage avec qui avoir des entretiens sérieux. Une sorte de rapport maître-élève s'établit entre elle et Descartes, qui est âgé de 47 ans et a déjà publié le Discours de la méthode et les Méditations.
Les questions d'Élisabeth sont toujours précises, les réponses de Descartes toujours systématiques. Ils discutent ensemble de la façon dont l'âme est unie au corps, d'un problème de géométrie ou d'un livre de Sénèque. Leurs échanges se situent à un haut niveau de spécialisation et sont souvent arides.
Élisabeth est une élève brillante et subtile. Mine de rien, elle amène Descartes à préciser sa pensée. Un an après le début de leur correspondance, il lui dédie ses Principes de philosophie. Plus tard, en réponse à ses interrogations, il entreprend un traité qui deviendra les Passions de l'âme.

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Leibniz, Monadologie

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"Le monde est une diversité et une harmonie. Pour le voir tel qu’il est, il faut à la fois en discerner les détails et en saisir l’unité. Pour obtenir cette double connaissance, il faut réussir à se placer au point de vue suprême, à un point de vue aussi voisin que possible du point de vue de Dieu lui-même. La Monadologie détermine ce point de vue, et nous donne une esquisse du monde tel qu’il apparaît à l’observateur qui s’y trouve placé.
On y peut distinguer trois parties : 1° les Monades ou éléments des choses (du § 1 au § 36), 2° Dieu (du § 37 au § 48), 3° le monde conçu dans sa cause qui est Dieu (du § 49 au § 90).
Ainsi la marche est d’abord ascendante, allant des créatures à Dieu, puis descendante, allant de Dieu aux créatures. On peut encore dire que la philosophie de Leibnitz est d’abord régressive, puis progressive." Emile Boutroux

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Spinoza, Court traité

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Sans aucun doute les intimes de Spinoza avaient eu connaissance du Traité de Dieu et de l'homme, puisqu'il l'avait écrit à leur intention : la dernière page en témoigne. S'ils ne l'ont ni retrouvé ni mentionné, c'est qu'à leurs yeux comme à ceux de l'auteur, l'intérêt en était minime ; l'Éthique effaçait complètement cette première ébauche. Elle était pour eux du nombre de ces papiers dont il n'y avait pas à regretter la perte, parce que tout ce qu'ils contenaient était dit ailleurs et beaucoup mieux (voir la préface des Posthuma). Étrangers à notre préoccupation moderne d'apercevoir partout évolution et filiation, la pensée du maître leur apparaissait simple, identique et sans histoire au fond. Ayant le monument, ils se souciaient peu de l'échafaudage et des premiers dessins. Peut-être n'avaient-ils pas tout à fait tort : dans les grands esprits, le système c'est l'homme, et l'un n'existe pas sans l'autre. Ce qui est certain, c'est que, du De Deo à l'Éthique, le spinozisme, s'il s'est rempli, n'a pas varié : ses contours, ses grands traits sont restés ce qu'ils étaient.

J. Lagneau

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Publié le 20/07/2021
Modifié le 20/07/2021